À sa sortie de prison, Traoré Abou, connu sous le pseudonyme de Bicongo, a tenu à clarifier les circonstances qui l’ont conduit derrière les barreaux. Selon lui, il a été victime d’un malentendu amplifié par un montage vidéo destiné à déformer son message initial.
Un message mal interprété
Bicongo affirme que ses vidéos avaient pour but d’attirer l’attention des autorités sur les difficultés rencontrées par certaines couches de la population dans les communes d’Abidjan, en particulier les femmes qui vendent au bord des routes. Il a voulu mettre en lumière leur combat quotidien pour subvenir aux besoins de leurs familles, soulignant que certaines de ces mères parviennent, malgré des moyens dérisoires, à élever des personnalités influentes.
Cependant, son message aurait été mal interprété et transformé en une attaque personnelle contre la mère du Ministre-Gouverneur. Bicongo insiste sur le fait que sa vidéo n’avait rien de personnel et qu’il n’a jamais mentionné la mère de ce dernier.
Le rôle clé de sa marraine
Traoré Abou attribue sa libération à l’intervention de sa marraine, dont il n’a pas dévoilé l’identité, mais qui a joué un rôle déterminant dans la résolution de cette affaire :
« Heureusement, grâce à ma Marraine, tout est rentré dans l’ordre. »
Il a également profité de l’occasion pour saluer le travail du Ministre-Gouverneur, reconnu pour ses actions positives dans la région :
« Je le répète, ma vidéo ne visait pas le Ministre-Gouverneur, qui, d’ailleurs, fait un excellent travail que tout le monde reconnaît. »
Un appel à la prudence et à la compréhension
Cette affaire met en lumière l’impact que peuvent avoir les malentendus et la désinformation sur les réseaux sociaux. Bicongo souhaite désormais se concentrer sur des actions constructives et espère que son expérience servira d’exemple pour éviter de futures incompréhensions.
Pour lui, cette mésaventure marque un tournant, renforçant son engagement à sensibiliser les autorités tout en veillant à éviter toute polémique inutile.