Le Nigéria et l’Angola débutent l’année 2025 sous le signe d’une crise sanitaire majeure. Ces deux pays sont confrontés à des épidémies de choléra qui inquiètent les autorités et la communauté internationale.
Le Nigéria touché dans l’État de Rivers
Dans l’État de Rivers, au sud du Nigéria, une épidémie de choléra a déjà causé la mort de neuf personnes. Les régions d’Andoni et d’Akuku-Toru sont particulièrement affectées, avec respectivement trois et six décès confirmés. Les autorités locales surveillent également 41 cas suspects.
La commissaire à la santé de l’État, Ada Oreh, a expliqué que la saison sèche favorise la propagation de cette maladie, surtout dans les zones où l’assainissement reste insuffisant. L’année précédente, des inondations dans le nord-est du pays avaient déjà provoqué une flambée de cas. Avec l’aide de l’OMS, le Nigéria avait alors reçu 600 000 doses de vaccin pour enrayer l’épidémie.
Une situation critique en Angola
En Angola, l’épidémie de choléra s’est étendue rapidement, enregistrant 422 cas et 24 décès depuis le 5 janvier. La capitale, Luanda, est l’épicentre de cette crise, avec 39 nouveaux cas recensés ces dernières 24 heures.
Le choléra : une menace persistante
Le choléra, une infection diarrhéique aiguë causée par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, peut être mortel en l’absence de traitement rapide. Selon l’OMS, cette maladie touche chaque année entre 1,3 et 4 millions de personnes dans le monde, causant jusqu’à 143 000 décès.
Des efforts pour contenir la crise
Les autorités des deux pays travaillent à améliorer l’accès à l’eau potable et à sensibiliser les populations aux bonnes pratiques d’hygiène. Cependant, face à l’augmentation des cas de choléra en Afrique, une réponse coordonnée et des investissements dans l’assainissement sont essentiels pour prévenir de futures épidémies.