L’ex-premier ministre malien, Choguel Maïga, s’est fermement défendu contre les accusations de malversations financières qui pèsent sur lui depuis un rapport publié fin décembre 2024. Ce rapport, révélé par le Bureau du Vérificateur Général (BVG), évoque de graves irrégularités dans la gestion de l’agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) sous son mandat.
Des accusations à réfuter : Choguel Maïga se défend
Lors de la présentation des vœux de son parti, Choguel Maïga a vivement réagi, dénonçant ce qu’il considère comme un acharnement médiatique à son encontre. Il s’est notamment interrogé : « Est-ce que quelqu’un manque de jugeote jusqu’à penser qu’un Premier Ministre qui a fait près de quatre ans, n’a volé que 35 millions ? » Pour lui, ces accusations sont non fondées et visent uniquement à ternir son image.
Les irrégularités financières dénoncées par le rapport du BVG
Le rapport du BVG met en lumière plusieurs irrégularités financières, notamment un prêt irrégulier de plus de 20 milliards de FCFA attribué au trésor public en 2020. En plus de cela, des frais de mission non justifiés pour un montant total de 47 millions de FCFA (environ 70 000 euros) ont été relevés, pour des déplacements de Choguel Maïga en décembre 2023. Le BVG a transmis ces constats à la Cour suprême, qui pourrait prendre des mesures supplémentaires.
Une réponse ferme et une promesse de présence accrue sur la scène politique
Dans sa réponse, Choguel Maïga a mis en garde contre la propagation de fausses informations et a réaffirmé sa volonté de ne pas dénigrer les militaires. Il a également souligné son intention de maintenir une présence forte sur la scène politique malienne, rappelant que, sans les militaires, la transition actuelle n’aurait pas pu se concrétiser.