L’analyse des données du FMI au 2 janvier 2025 révèle les 10 pays africains les moins endettés auprès de l’organisation internationale.
Les pays en tête du classement de l’endettement minimal
En tête du classement figure le Lesotho, avec une dette de seulement 11 660 000 Droits de tirage spéciaux (en anglais Special Drawing Rights, SDR, également au singulier, sont un instrument monétaire international créé par le FMI en juillet 1969 pour compléter les réserves officielles existantes des pays membres.). Ce pays d’Afrique australe illustre une gestion financière prudente, soutenant une stabilité économique notable.
En deuxième position, les Comores, un archipel de l’océan Indien, affichent une dette de 21 667 050 DTS. Malgré des ressources limitées, cette faible dette témoigne d’une économie bien maîtrisée. Sao Tomé-et-Principe, l’Eswatini, et Djibouti complètent les cinq premières places avec des dettes variant entre 27 et 32 millions de DTS.
La CEDEAO dans le peloton : Guinée-Bissau et Cap-Vert
Deux membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) figurent dans le top 10 : la Guinée-Bissau (52 878 400 DTS) et le Cap-Vert (64 984 000 DTS). Ces pays, malgré des défis économiques et politiques, ont réussi à contenir leur niveau d’endettement.
Classement complet des 10 pays les moins endettés
- Lesotho : 11 660 000 DTS
- Comores : 21 667 050 DTS
- Sao Tomé-et-Principe : 27 728 867 DTS
- Eswatini : 29 437 500 DTS
- Djibouti : 31 800 000 DTS
- Guinée-Bissau : 52 878 400 DTS
- Cap-Vert : 64 984 000 DTS
- Guinée équatoriale : 65 749 584 DTS
- Somalie : 87 000 000 DTS
- Seychelles : 102 974 500 DTS
L’importance d’une gestion rigoureuse de la dette
Ce classement met en lumière l’impact positif d’une gestion prudente des finances publiques. Toutefois, ces pays ne bénéficient pas toujours d’économies robustes, leur faible dette reflétant souvent des capacités limitées de financement.
En revanche, des pays plus endettés comme la Côte d’Ivoire (2,7 milliards DTS) ou le Cameroun (1,1 milliard DTS) utilisent leurs emprunts pour financer des projets structurants. L’enjeu réside dans une gestion rigoureuse et un équilibre entre dette et développement.