Après la CAN 2024, les stades ivoiriens sont loin d’être abandonnés : voici pourquoi

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Un an après avoir accueilli la CAN 2024, les stades ivoiriens continuent de vibrer. Pour cet événement, l’État ivoirien avait investi massivement dans la construction de quatre stades à Ebimpé, Yamoussoukro, Korhogo et San Pedro, ainsi que dans la rénovation de deux autres à Abidjan et Bouaké. Alors que certains redoutaient qu’ils deviennent des « éléphants blancs », ces infrastructures sont loin d’être abandonnées.

Les stades au service du football ivoirien

Depuis la compétition, les stades ont régulièrement accueilli des rencontres nationales et internationales. La sélection ivoirienne a joué sur plusieurs terrains utilisés pendant la CAN. Les enceintes d’Abidjan, notamment le stade Félix-Houphouët-Boigny, ont accueilli jusqu’à sept matchs pendant les trêves internationales. De plus, les stades de Yamoussoukro, Bouaké, et Korogho servent pour les matchs de la Ligue 1 ivoirienne et les Coupes africaines.

Un avenir prometteur mais peu rentable

Malgré cette activité, la rentabilité reste un défi. Yassine Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football, souligne que les infrastructures sportives, en Afrique comme en Europe, peinent à générer des profits. Cependant, un modèle de gestion mixte, impliquant l’État et des exploitants privés, permet leur entretien.

Les stades se diversifient : concerts et événements

Au-delà du football, les stades accueillent des événements culturels majeurs. La star ivoirienne Didi B a programmé des concerts dans les stades de Bouaké, Korogho et Abidjan en 2025. Ces activités contribuent à prolonger la vie de ces infrastructures et à en maximiser l’utilisation.

Les stades de la CAN 2024 montrent que l’investissement dans le sport peut continuer à bénéficier à la communauté, en devenant des lieux de rassemblement pour tous.

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