Au Burkina Faso, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis la main sur un escroc accusé d’avoir détourné 1,5 million FCFA à travers un service de mobile money. Retour sur une affaire qui met en lumière les dangers des erreurs de transfert.
Une erreur de transfert qui vire à l’escroquerie
Tout a commencé par une erreur d’envoi. D.H, un orpailleur basé au Mali, a accidentellement transféré une importante somme d’argent sur le compte mobile money de D.I, un maçon burkinabé de 28 ans, au lieu de celui de son collègue Z.H. Malgré une tentative de conciliation, où Z.H a proposé de récupérer 100 000 FCFA avant de restituer le reste, D.I a préféré s’approprier la totalité des fonds.
Au lieu de rendre l’argent, D.I a dépensé la somme à des fins personnelles, avant de couper tout contact avec les victimes, rendant la communication impossible.
Une enquête efficace de la BCLCC
Alertée par les victimes, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité a lancé une enquête approfondie. Grâce à leurs efforts, D.I a été identifié et interpellé après plusieurs jours d’investigations. Lors de son audition, il a reconnu les faits sans équivoque. L’escroc est désormais placé en garde à vue et risque de lourdes sanctions judiciaires.
Leçons à tirer pour les utilisateurs de mobile money
Cette affaire met en lumière l’importance de la vigilance lors des transactions via mobile money. La BCLCC recommande de toujours vérifier avec soin les informations avant tout transfert d’argent. En cas d’erreur, il est crucial d’alerter immédiatement l’opérateur ou les autorités compétentes.
L’appropriation frauduleuse de fonds est un délit sévèrement puni par la loi au Burkina Faso. Les auteurs de tels actes s’exposent à des sanctions pénales pouvant inclure des amendes et des peines de prison.