Burkina, Mali, Niger: Ces pays disent non et vont quitter la CEDEAO à cette date (Photo)

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Le Burkina Faso, le Mali et le Niger marquent une rupture majeure en annonçant leur retrait officiel de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision, qui prendra effet le 29 janvier 2025, redessine les relations au sein de la région ouest-africaine.

29 janvier 2025 : la fin d’une adhésion régionale

Lors de la 66ᵉ session ordinaire de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, président de la Commission, a confirmé que ces trois nations sahéliennes quitteraient l’organisation à cette date, conformément à l’article 91 du traité révisé. Cette annonce officialise une rupture déjà amorcée en janvier 2024, lorsque ces pays avaient dénoncé le manque de réponse de la CEDEAO aux aspirations de leurs peuples.

Une transition de six mois pour un départ organisé
Afin de préparer cette sortie, une période transitoire de six mois a été instaurée. Durant cette phase, les modalités de retrait seront finalisées et des discussions resteront ouvertes pour un éventuel retour futur. Un sommet extraordinaire prévu à la fin de cette transition scellera définitivement le départ.

Les raisons d’un retrait et ses implications

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger reprochent à la CEDEAO son inefficacité face aux défis sécuritaires et son décalage avec leurs priorités souveraines. Leur retrait pourrait bouleverser les équilibres géopolitiques en Afrique de l’Ouest, renforçant l’autonomie des pays sahéliens et les poussant à forger de nouvelles alliances.

Vers une réorientation stratégique

Ce départ traduit une volonté de rupture avec les mécanismes traditionnels de coopération régionale. Tandis que les regards se tournent vers la stabilité de la région, cette décision pourrait ouvrir une ère de redéfinition des partenariats en Afrique de l’Ouest.

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