Le Canada, terre d’immigration par excellence, a construit son identité sur une politique ouverte et inclusive. Des millions d’immigrants ont contribué à son essor économique et culturel, façonnant une société multiculturelle où la diversité est une force. Les programmes de parrainage familial, qui permettent de maintenir les liens entre les nouveaux arrivants et leurs proches, ont été au cœur de cette approche.
Une suspension pour désengorger le système
Cependant, face à une surcharge des dossiers, le gouvernement canadien a décidé de suspendre temporairement les nouvelles demandes de parrainage pour les parents et grands-parents. Cette mesure, annoncée par Marc Miller, ministre de l’Immigration, vise à réduire un arriéré de plus de 40 000 demandes, avec des délais de traitement dépassant 24 mois. En 2024, l’objectif est de traiter 15 000 dossiers en attente, tout en permettant à 35 700 candidats présélectionnés de postuler pour 20 500 nouvelles résidences permanentes.
Une réforme qui divise les familles
Cette décision bouleverse les plans de nombreuses familles canadiennes espérant accueillir leurs aînés. Bien que le parrainage des époux, conjoints et enfants reste ouvert, cette suspension est perçue par certains comme un recul dans la tradition d’accueil du pays. Le gouvernement justifie toutefois sa décision par la nécessité d’un traitement équitable des dossiers et d’une réorganisation du système pour garantir sa pérennité.
🇨🇦 New IRCC Update: Canada will not accept any new applications for the Parents and Grandparents Sponsorship in 2025
🇨🇦 Check out full details, reason for the pause, and best alternative to parents and grandparents program👇https://t.co/YigpD0FZKb
— Immigration News Canada 🇨🇦 (@CanadaImmigra20) January 4, 2025
Entre espoir et inquiétude
La réforme suscite des réactions mitigées. Si certains saluent l’initiative pour désengorger le système, d’autres craignent qu’elle ne fragilise le tissu social des communautés immigrées. Malgré ces tensions, le gouvernement réaffirme son engagement envers le regroupement familial, présentant cette mesure comme une étape nécessaire pour améliorer la gestion des admissions futures.