L’histoire fait froid dans le dos. Deux hommes ont été arrêtés en Zambie pour avoir planifié l’assassinat du président Hakainde Hichilema en utilisant des pratiques de sorcellerie. Cette tentative peu conventionnelle, mais terrifiante, a rapidement suscité l’indignation et l’étonnement sur les réseaux sociaux, relançant les débats autour des croyances mystiques et leur impact sur la politique africaine.
Une cérémonie occulte interrompue
Selon des sources locales, les deux individus auraient été surpris en pleine cérémonie occulte, prétendument destinée à « neutraliser » le président en question. Des objets rituels, des potions et des incantations figurent parmi les éléments saisis par les forces de l’ordre. Les accusés auraient affirmé qu’ils avaient recours à la sorcellerie pour contourner les dispositifs de sécurité et accomplir leur objectif.
Sorcellerie et politique : un mélange explosif
En Afrique, les croyances mystiques continuent d’influencer certaines sphères de la société, y compris la politique. Des chefs d’État, passés et présents, ont souvent été associés à des pratiques mystiques, parfois pour se protéger ou pour asseoir leur pouvoir. Cependant, l’utilisation de la sorcellerie pour éliminer un dirigeant reste un sujet tabou, qui alimente les controverses et les débats.
Un appel à la vigilance et à l’éducation
Les autorités appellent à la vigilance face à ces pratiques et soulignent la nécessité de sensibiliser les populations aux dangers des croyances extrêmes. Cet incident met également en lumière la nécessité de renforcer la sécurité des personnalités politiques dans un contexte où les menaces prennent des formes toujours plus imprévisibles.
Alors que l’enquête se poursuit, cette affaire rappelle que la lutte pour le pouvoir en Afrique peut prendre des dimensions inattendues, mêlant tradition, mysticisme et politique.