Emmanuel Macron, président de la République française réélu en 2022 pour un second mandat, pourrait envisager un avenir loin de la politique. Passionné de sport, souvent présent lors des grands évènements sportifs internationaux, le chef de l’État français nourrit peut-être une ambition étonnante : devenir président de la Fédération Internationale de Football Association (Fifa). Une perspective qui intrigue autant qu’elle suscite de nombreuses questions.
Fin de mandat présidentiel : un nouveau chapitre à écrire
Le mandat actuel d’Emmanuel Macron, qui s’achèvera en 2027, sera son dernier à la tête de la France. En effet, la Constitution française interdit un troisième mandat consécutif pour un président. Ce cadre institutionnel pousse donc le locataire de l’Élysée à envisager une reconversion, et les spéculations sur son avenir après 2027 vont bon train.
Récemment, Le Monde a évoqué une piste pour le moins originale : Emmanuel Macron pourrait tenter sa chance à la présidence de la Fifa, l’instance mondiale du football. La nouvelle a surpris, mais elle n’est pas totalement incohérente. Amateur déclaré de football, le président n’a jamais caché son enthousiasme pour ce sport, se rendant régulièrement dans les stades pour soutenir l’équipe nationale française, que ce soit pendant la Coupe du Monde ou d’autres compétitions prestigieuses.
La Fifa : un poste stratégique et influent
La Fifa, basée à Zurich, en Suisse, est bien plus qu’un simple organisme sportif. Avec ses 211 fédérations membres, elle est l’une des organisations les plus influentes dans le domaine du sport mondial. La présidence de cette institution offre une plateforme internationale et un pouvoir considérable pour orienter l’avenir du football. Pour Emmanuel Macron, ce poste pourrait représenter une transition idéale entre la politique et un engagement dans un domaine qui le passionne profondément.
Cette ambition ne serait pas si surprenante. En tant que président de la République, Emmanuel Macron a souvent mis en avant les valeurs du sport, notamment sa capacité à rassembler les peuples et à promouvoir l’excellence. Il a également montré une aptitude à naviguer dans les relations internationales complexes, un atout non négligeable pour diriger une organisation comme la Fifa, qui doit jongler avec des intérêts divers et parfois conflictuels entre les différentes confédérations.
Une reconversion parmi d’autres hypothèses
Cependant, cette piste n’est pas la seule envisagée pour l’après-Élysée. Selon plusieurs sources, Emmanuel Macron pourrait également se tourner vers le secteur privé. Des rumeurs font état d’un intérêt pour le groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, l’un des hommes les plus influents du monde et proche de la sphère politique française. Une carrière dans ce géant du luxe offrirait au président une opportunité de mettre à profit ses compétences en diplomatie économique et en gestion stratégique.
D’autres options plus artistiques sont également évoquées. Emmanuel Macron pourrait se consacrer à l’écriture, une passion qu’il a toujours cultivée en parallèle de son engagement politique. Auteur prolifique à ses heures perdues, il pourrait choisir de publier des essais ou des livres sur ses expériences en tant que chef d’État, offrant ainsi une vision personnelle de son mandat et de son approche des grands enjeux contemporains.
Une ambition sportive crédible ?
Pourtant, la perspective de le voir briguer la présidence de la Fifa reste la plus intrigante. Emmanuel Macron a déjà démontré sa capacité à tisser des liens avec le monde du football. Pendant son mandat, il a été un ardent défenseur de l’équipe de France et a renforcé les relations entre la politique française et les institutions sportives internationales. Son rôle actif lors des préparatifs des Jeux Olympiques de Paris 2024 témoigne également de son engagement en faveur du sport en tant qu’outil de rayonnement pour la France.
Cependant, un éventuel parcours vers la Fifa ne serait pas sans défis. La politique interne de cette institution est connue pour être complexe, et le président actuel, Gianni Infantino, jouit d’une solide base de soutien parmi les membres de l’organisation. Emmanuel Macron devra non seulement faire preuve de diplomatie, mais aussi convaincre qu’il est le candidat idéal pour diriger la plus grande organisation de football au monde.
Un avenir encore incertain
Pour l’instant, cette reconversion sportive reste une hypothèse parmi d’autres. Aucun plan concret n’a été annoncé, et Emmanuel Macron, fidèle à son habitude, garde ses intentions pour l’après-2027 dans une certaine opacité. Toutefois, le fait qu’il envisage des pistes aussi diverses témoigne de sa volonté de rester actif sur la scène internationale ou nationale, même après avoir quitté l’Élysée.
La présidence de la Fifa serait un défi de taille, mais également une opportunité pour Emmanuel Macron de continuer à peser dans les affaires mondiales, cette fois-ci à travers le prisme du sport. Qu’il choisisse cette voie ou une autre, une chose est sûre : le chef de l’État ne compte pas disparaître des radars après 2027. Sa reconversion pourrait bien être aussi ambitieuse que ses années à la tête de la République française.
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