Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition au Burkina Faso, a réaffirmé sa détermination à combattre le terr0risme qu’il accuse d’être activé par des forces impérialistes pour déstabiliser la région du Sahel. Cette déclaration forte a été faite mardi, lors de sa visite à Accra, au Ghana, pour l’investiture du président John Dramani Mahama.
« L’Afrique se réveille » : un appel à l’unité panafricaine
S’adressant à ses compatriotes burkinabè vivant au Ghana, Ibrahim Traoré a mis l’accent sur l’importance de l’unité africaine face aux défis communs. « L’Afrique est en train de se réveiller et personne ne pourra nous diviser pour imposer ce qu’il veut », a-t-il affirmé.
Le président burkinabè a souligné que la guerre contre le terrorisme dépasse les frontières nationales et nécessite une solidarité panafricaine. « Les peuples doivent s’aider, s’unir », a-t-il ajouté, appelant à une cohésion entre les dirigeants pour mieux servir leurs populations.
Un renforcement des alliances stratégiques
Traoré a également évoqué les efforts en cours pour renforcer la coopération régionale, notamment avec le Ghana et l’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette alliance vise à mutualiser les moyens pour lutter efficacement contre le terrorisme et l’ingérence extérieure.
Un leader résolu dans un contexte de transition prolongée
Arrivé au pouvoir en septembre 2022 après un coup d’État, le capitaine Ibrahim Traoré mène une transition politique prorogée jusqu’en 2029. Sa vision repose sur le panafricanisme et la souveraineté des peuples africains.
« Cette guerre, nous allons la gagner. Nous allons vaincre l’impérialisme qui active le terrorisme dans notre région pour nous maintenir sous son joug », a-t-il conclu, affichant sa détermination à redonner au Burkina Faso et à l’Afrique leur indépendance et leur dignité.