« Ils voulaient me … » : le témoignage glaçant de Idriss Déby après l’assaut contre la présidence tchadienne

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Le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno a confirmé qu’une attaque contre la présidence, survenue dans la nuit de mercredi à jeudi, avait pour but de l’éliminer. « Les assaillants voulaient me vitrifier, mais ils ont été vitrifiés par la vaillance et le courage de la Garde présidentielle », a-t-il déclaré sur son compte Facebook.

Une réponse militaire décisive

L’attaque a été rapidement neutralisée par les forces de la Garde présidentielle. Selon les autorités, 18 assaillants ont été tués, 6 blessés, tandis que 2 militaires tchadiens ont perdu la vie et 5 autres ont été blessés. Le président a salué « la bravoure et le professionnalisme » des soldats ayant défendu l’institution, adressant ses condoléances aux familles des victimes.

Une enquête pour situer les responsabilités

Le procureur de la République, Oumar Mahamat Kedelaye, a qualifié cette attaque de « crime d’une extrême gravité ». Elle constitue, selon lui, une tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel et à la sûreté de l’État. Des enquêtes ont été ouvertes pour identifier les instigateurs et complices.

Un contexte politique sous tension

Cette tentative d’attaque intervient dans un climat politique tendu. Le Tchad achève une période de transition de trois ans avec des élections dont les résultats sont attendus courant janvier. Ces scrutins, boycottés par des partis d’opposition tels que Les Transformateurs, augmentent les divisions politiques.

Retrait des forces françaises et tensions régionales

Parallèlement, le retrait amorcé en décembre dernier des forces françaises basées à N’Djamena a exacerbé les tensions entre Paris et N’Djamena, ajoutant un enjeu géopolitique à la situation intérieure.

L’attaque contre la présidence illustre la complexité des défis sécuritaires et politiques auxquels le Tchad reste confronté.

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