Le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la transition malienne, n’a pas mâché ses mots envers la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Une Déclaration Choc contre l’Organisation Régionale
Lors d’une déclaration publique, il a comparé l’organisation à un groupe terroriste, dénonçant ses méthodes de pression, notamment l’embargo économique. « Lorsqu’ils attaquent une localité, ils imposent un embargo : ni personnes, ni biens, ni nourriture ou médicaments ne peuvent circuler », a-t-il affirmé. Cette critique virulente intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le Mali et la CEDEAO.
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« La CEDEAO agit comme un groupe terroriste » : Le Général d’Armée Assimi Goïta Fustige l’OrganisationLe Général d’Armée Assimi Goïta a déclaré que la CEDEAO ne fait plus partie des préoccupations du Mali, dénonçant les méthodes de l’organisation. « La… pic.twitter.com/B6quRTsGPz
— AES INFO (@AESinfos) January 7, 2025
Le Passif de la CEDEAO avec le Mali et le Niger
Le Général Goïta a rappelé les sanctions imposées au Mali pendant sept mois en 2022, suite à la prise de pouvoir par les militaires. Selon lui, ces mesures, qui comprenaient des restrictions sur les biens essentiels, ont eu un impact dévastateur sur la population.
Il a également pointé du doigt le récent embargo imposé au Niger après le coup d’État militaire. Pour le chef de l’État malien, ces actions vont à l’encontre des intérêts des peuples de la région et exacerbent les souffrances des citoyens.
Un Appel à une Réorganisation Régionale
Cette prise de position s’inscrit dans une volonté plus large de réévaluer les relations entre le Mali et les organisations régionales. Le Général Goïta a indiqué que la CEDEAO ne fait plus partie des priorités du Mali, appelant à des approches plus souveraines et collaboratives pour résoudre les crises. Avec cette déclaration, le président de la transition malienne semble poser les bases d’un repositionnement stratégique du pays dans ses alliances régionales.
Cette critique de la CEDEAO reflète un sentiment de défiance croissant dans la région, où les voix s’élèvent contre des sanctions jugées inefficaces et punitives.