La mère de Gros Bédel en larmes : « Ils ont pris tout ce qu’il avait laissé comme héritage »

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Dans une vidéo bouleversante, la mère de Ahoua Blétchi Noël, plus connu sous le nom de Le Gros Bedel, a partagé sa douleur depuis la disparition de son fils. Au-delà de la perte immense de cet acteur clé du showbiz ivoirien, elle dénonce avec amertume une situation qui l’afflige encore davantage : selon ses dires, Clovis, un proche ami de Bedel, et la mère de son petit garçon auraient pris possession de tous les biens que celui-ci avait laissés.

Entre tristesse et indignation, cette déclaration fait écho à l’incompréhension et à la solitude que peut ressentir une mère face à une telle injustice.

Une reconnaissance posthume chargée d’émotion
En décembre dernier, lors de la cérémonie des Sublimes du Tourisme, une vive émotion a marqué l’événement. Le Gros Bedel a été fait chevalier à titre posthume dans l’ordre du mérite ivoirien. C’est sa mère, en larmes, qui a reçu la médaille en hommage à ce pilier du milieu culturel ivoirien. Ce moment solennel a rappelé l’immense contribution de Bedel à la culture ivoirienne et le vide laissé par son départ.

Un héritage culturel mémorable
Manager et producteur talentueux, Le Gros Bedel a façonné le paysage culturel de la Côte d’Ivoire. Surnommé « Le Gros Bedel » par l’icône du coupé-décalé, Arafat DJ, ce nom était bien plus qu’un pseudonyme : il symbolisait l’impact de Bedel dans l’industrie musicale ivoirienne.

Dans une anecdote mémorable, il racontait comment ce surnom lui avait été attribué :
« Arafat enregistrait Zrôpôtô. Après une session en studio, il m’a rejoint au ‘New Ice’. En écoutant le morceau, j’ai entendu Le Gros Bedel sur le beat. Je lui ai demandé d’enlever cette partie, mais il m’a répondu : Le Vié, laisse, tu vas mousser et prendre tes points avec ça. Le surnom est resté et m’a marqué à jamais. »

Un vide dans le showbiz ivoirien
Sa disparition a laissé un grand vide. Les artistes, producteurs et amateurs de musique continuent de rendre hommage à cet homme qui a consacré sa vie au rayonnement de la culture ivoirienne. Sa reconnaissance posthume en tant que chevalier dans l’ordre du mérite ivoirien témoigne de l’impact durable de son travail.

Une perte inestimable pour une mère et une nation
Alors que la communauté culturelle pleure encore cette figure emblématique, les accusations de sa mère viennent jeter une ombre sur le deuil. Ses pleurs ne sont pas seulement ceux d’une mère qui a perdu son fils, mais aussi d’une femme qui se sent dépouillée de ce qu’il a laissé.

Pour elle, Le Gros Bedel n’était pas seulement une icône : il était son fils, son pilier, et une partie de son âme qu’elle voit aujourd’hui trahie.

 

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