Le Togo veut rejoindre l’AES : Le député Guy Marius Sagna détruit le président Faure Gnassingbé

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Ce dimanche, Guy Marius Sagna, député sénégalais et militant engagé pour les droits humains et la démocratie en Afrique, a critiqué la récente déclaration du ministre des Affaires étrangères du Togo. Ce dernier a affirmé que le Togo n’excluait pas la possibilité de rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), une alliance récemment formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pour Guy Marius Sagna, cette déclaration n’est qu’une tentative de chantage politique orchestrée par le président togolais, Faure Gnassingbé, à l’encontre de ses homologues de la CEDEAO.

Un « chantage » politique déguisé ?

Selon Guy Marius Sagna, les propos du ministre togolais visent à faire pression sur la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le message implicite, selon lui, serait clair : si la CEDEAO aborde les questions sensibles liées à la gouvernance au Togo, notamment le déficit démocratique, les mandats présidentiels illimités, les prisonniers politiques ou encore les violences d’État, alors le Togo pourrait rejoindre l’AES.

Cette potentielle adhésion à une alliance perçue comme contestataire vis-à-vis des positions traditionnelles de la CEDEAO soulèverait de nouvelles dynamiques géopolitiques dans la région. Cependant, pour Guy Marius Sagna, il s’agit moins d’un alignement idéologique que d’une stratégie visant à détourner l’attention des réalités internes du Togo.

Un appel à la responsabilité de la CEDEAO et de l’AES

Dans son texte, Guy Marius Sagna interpelle directement la CEDEAO, l’exhortant à ne plus rester silencieuse face aux violations des droits humains et au recul démocratique au Togo. Il met également en garde l’AES contre le risque d’accueillir des États qui utiliseraient leur adhésion comme une simple échappatoire aux critiques sur leur gouvernance.

Selon lui, ces deux entités, bien que rivales dans leurs approches, ont une responsabilité commune : celle de garantir que les aspirations des peuples africains, notamment en matière de justice, de démocratie et de droits humains, soient respectées.

Une vision pour une Afrique de l’Ouest transformée

Guy Marius Sagna conclut son analyse avec une vision forte : celle d’une Afrique de l’Ouest radicalement transformée. Il appelle à une refonte des relations entre les élus et les peuples, ainsi qu’à une révision des rapports de cette région avec le reste du monde.

Ce plaidoyer s’inscrit dans une dynamique plus large, portée par des figures militantes comme lui, qui réclament une véritable souveraineté populaire et une justice sociale dans les pays de la sous-région.

Un débat nécessaire pour l’avenir de la région

La déclaration du ministre togolais et la réaction de Guy Marius Sagna révèlent des tensions croissantes dans la région, où la gouvernance, la démocratie et les alliances stratégiques sont au cœur des préoccupations. Alors que les équilibres politiques se redessinent en Afrique de l’Ouest, cette affaire illustre une fois de plus la nécessité d’un dialogue sincère et d’une responsabilisation des dirigeants envers leurs populations.

Pour les citoyens ouest-africains, le combat pour une meilleure gouvernance reste plus que jamais d’actualité.

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