Le Togo est en deuil après la disparition de Leleng Gnassingbé, demi-sœur du président de la République, Faure Gnassingbé. Décédée le jeudi 23 janvier 2025 au pavillon militaire du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO), elle laisse derrière elle une famille meurtrie, marquée par ce départ survenu à un moment particulièrement symbolique pour les Gnassingbé.
Une perte dans un contexte chargé d’émotions
Fille de feu Gnassingbé Eyadéma, ancien président et figure emblématique du Togo, et de Hubertine Badagnaki, Leleng Gnassingbé occupait une place particulière dans l’arbre généalogique de cette famille influente. Son décès intervient à quelques jours du 5 février 2025, date qui marquera le 20e anniversaire du décès de son père, Gnassingbé Eyadéma, celui que beaucoup considèrent comme le « père de la nation » togolaise.
Cette disparition, survenue alors que la famille préparait les commémorations de cet anniversaire historique, ajoute une douleur supplémentaire à une période déjà empreinte de souvenirs et de réflexions sur l’héritage laissé par l’ancien chef de l’État.
Une femme discrète mais importante
Bien que Leleng Gnassingbé soit moins connue du grand public que son frère Faure Gnassingbé, elle représentait un maillon essentiel de cette grande famille. Sa discrétion n’enlève rien à son rôle auprès des siens, notamment dans le soutien familial et l’attachement aux valeurs transmises par Gnassingbé Eyadéma.
Ces dernières semaines, sa santé déclinante avait inquiété son entourage. Son admission au pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio traduisait une volonté de lui offrir les meilleurs soins possibles. Hélas, elle n’a pas survécu à la maladie qui l’affaiblissait.
Une famille et une nation en deuil
La disparition de Leleng Gnassingbé est un coup dur pour la famille présidentielle. Faure Gnassingbé, connu pour son attachement aux valeurs familiales, fait face à une perte personnelle dans un contexte de responsabilités nationales importantes.
Le décès de Leleng rappelle également l’importance des liens familiaux dans les sociétés africaines, où les familles dirigeantes, qu’elles soient au premier plan ou dans l’ombre, jouent un rôle essentiel dans la cohésion et la stabilité du pouvoir.
Un hommage attendu
Les hommages officiels et privés devraient affluer dans les jours à venir, aussi bien de la part des membres du gouvernement que des citoyens. Bien que les détails des funérailles de Leleng Gnassingbé n’aient pas encore été communiqués, il est probable qu’elles se dérouleront dans un cadre empreint de respect et de recueillement, en accord avec les traditions togolaises et les valeurs familiales des Gnassingbé.
Une perte dans l’histoire d’une lignée influente
La famille Gnassingbé, qui a marqué l’histoire moderne du Togo, traverse une nouvelle épreuve avec ce décès. Depuis que Gnassingbé Eyadéma a accédé au pouvoir en 1967, sa famille est devenue un symbole à la fois de continuité et de résilience dans le pays.
Alors que les Togolais s’apprêtent à commémorer les deux décennies écoulées depuis la disparition du patriarche, la mort de Leleng Gnassingbé donne une dimension encore plus poignante à cet anniversaire.
Une douleur partagée
Au-delà de la sphère familiale, la mort de Leleng Gnassingbé résonne comme une perte pour tous ceux qui, de près ou de loin, sont liés à l’héritage laissé par son père et la contribution de la famille Gnassingbé au Togo.
Dans ces moments de deuil, les pensées vont à Faure Gnassingbé et à l’ensemble des proches de Leleng Gnassingbé. Ce drame rappelle que, malgré les responsabilités et les devoirs d’État, les dirigeants sont avant tout des êtres humains, vulnérables face aux épreuves de la vie.
Que l’âme de Leleng Gnassingbé repose en paix, et que sa mémoire inspire force et résilience à sa famille et à la nation togolaise tout entière.
