À Bouaké, une situation de plus en plus problématique empêche la fluidité des échanges quotidiens : la rareté de la petite monnaie et le refus systématique des pièces lisses par de nombreux commerçants. Ces défis ont conduit à des solutions souvent peu pratiques, qui nécessitent une approche plus moderne.
La rareté de la petite monnaie : un frein aux échanges
La difficulté d’obtenir la petite monnaie est devenue un problème majeur pour les habitants de Bouaké. Les clients sont fréquemment confrontés à l’incapacité des commerçants à rendre la monnaie correcte. Un exemple frappant, rapporté par un témoin, est celui d’une cliente qui, après avoir payé 1000 FCFA pour des aubergines et des tomates, s’est vue refuser la monnaie de 700 FCFA. Cette pénurie de petite monnaie complique les transactions et engendre frustration et mécontentement parmi les consommateurs.
Le refus des pièces lisses : un obstacle supplémentaire
Outre la rareté de la petite monnaie, un autre problème majeur est le refus des pièces lisses par certains commerçants. Ces pièces sont jugées inutilisables, car elles ne sont pas acceptées dans d’autres transactions. Une vendeuse d’aloko a expliqué que les pièces lisses ne sont pas prises, ce qui complique davantage les échanges. Cette situation crée une sorte de cycle où les commerçants ne peuvent pas échanger leurs pièces, et les clients sont pénalisés.
Une solution : adopter les paiements numériques
Pour pallier ces défis, des solutions innovantes comme les paiements mobiles et les cartes bancaires sont proposées. Aba Eric Noël, spécialiste en développement numérique, soutient que ces modes de paiement représentent une alternative pratique et moderne. Avec l’évolution des technologies, l’adoption des transactions numériques pourrait grandement améliorer la fluidité des échanges commerciaux à Bouaké.
L’adoption de ces nouvelles méthodes pourrait non seulement réduire les problèmes liés à la monnaie physique, mais également simplifier la vie des commerçants et des consommateurs.