Le 13 décembre dernier, un accident sur la passerelle d’Agoè-Zongo a coûté la vie à huit personnes, un drame qui a poussé les autorités togolaises à réagir rapidement en installant des portiques de contrôle à Adétikopé. Ces dispositifs visent à empêcher les camions surchargés et hors gabarit de causer de nouveaux accidents en protégeant les infrastructures routières.
Des mesures de sécurité malmenées par l’indiscipline
Malheureusement, à peine quelques jours après leur mise en service, le portique d’Adétikopé a été percuté et détruit par un camion hors gabarit et surchargé. Cet incident survient juste avant Noël, période de grande activité sur les routes, et met en lumière l’indiscipline persistante de certains conducteurs, malgré les efforts des autorités pour imposer des règles strictes.
Le Règlement 14 : Une tentative d’encadrer la surcharge des camions
Outre l’installation des portiques, le gouvernement a renforcé le Règlement 14, qui fixe les limites de poids et de dimensions des véhicules. L’objectif est de protéger les infrastructures et d’éviter les accidents graves dus à la surcharge. Cependant, malgré les sanctions sévères prévues, comme la saisie des véhicules et les amendes dissuasives, l’incident montre les difficultés d’application de ces règles sur le terrain.
Des sanctions qui peinent à dissuader
Les autorités togolaises ont mis en place des contrôles renforcés, mais la destruction du portique d’Adétikopé soulève une question : comment garantir la durabilité des dispositifs de sécurité face à des pratiques illégales qui persistent ? Si les sanctions existent, il devient urgent de trouver des solutions pour assurer leur efficacité et éviter que ces mesures ne restent de simples symboles face à l’indiscipline routière.