Première historique : Le président sud-coréen destitué, arrêté et interrogé par la justice (Vidéo)

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Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, a été arrêté mercredi 13 janvier 2025. Accusé de sédition et de trahison après avoir imposé brièvement la loi martiale en décembre, il est le premier dirigeant en exercice à subir une telle procédure dans l’histoire du pays.

L’arrestation de Yoon : un scénario spectaculaire

L’arrestation de Yoon, âgé de 63 ans, s’est déroulée à son domicile à Séoul sous haute tension. Après un mandat d’arrêt émis par un tribunal, il a été transféré au bureau anticorruption pour un interrogatoire officiel. Une opération massive a mobilisé plus de 3 200 policiers et donné lieu à des confrontations entre la sécurité présidentielle et les enquêteurs.

Malgré la résistance initiale, Yoon a décidé de se rendre, déclarant vouloir éviter un bain de sang : « Bien que cette enquête soit illégale, je préfère éviter un affrontement violent. »

Les chefs d’accusation et les implications juridiques

Yoon est accusé de sédition, trahison et d’avoir violé la Constitution en imposant la loi martiale. Si la Cour constitutionnelle valide sa destitution, il perdra définitivement son poste, ouvrant la voie à de nouvelles élections présidentielles dans un délai de deux mois.

En parallèle, il fait face à une interdiction de voyager et à des sanctions potentielles, tandis qu’un président intérimaire gère les affaires de l’État.

Un pays divisé entre soutiens et opposants

Depuis les événements de décembre, des manifestations massives ont éclaté dans tout le pays. Tandis que certains appellent au respect de la loi, d’autres dénoncent une persécution politique.

Avec des tensions encore palpables, l’avenir politique de Yoon demeure incertain, tandis que la Corée du Sud retient son souffle en attendant le verdict final de la Cour constitutionnelle.

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