Les violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) continuent de provoquer une crise humanitaire sans précédent. Depuis le début de l’année, plus de 230 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Une escalade alarmante des affrontements
Le HCR a exprimé son inquiétude face à l’intensification des combats entre les groupes armés non étatiques et l’armée congolaise. Cette recrudescence des violences contribue à faire du Kivu l’épicentre d’une des crises humanitaires les plus graves au monde. Les deux provinces, qui accueillent déjà 4,6 millions de déplacés internes, sont parmi les régions les plus touchées de la RDC.
Retour fragile des déplacés à Masisi-Centre
Malgré l’insécurité persistante, environ 25 000 personnes avaient réussi à retourner à Masisi-Centre le 4 janvier, grâce à une accalmie temporaire des affrontements. Cependant, la reprise des violences le 9 janvier a rapidement contraint ces familles à fuir à nouveau, soulignant la fragilité de la situation sur place.
Une crise humanitaire qui appelle à une réponse urgente
Avec des millions de déplacés et des ressources limitées, la situation au Kivu nécessite une réponse coordonnée de la communauté internationale. Le HCR et ses partenaires appellent à un soutien accru pour fournir une assistance humanitaire essentielle, notamment en matière d’abris, de nourriture et de soins médicaux.
Cette crise illustre une fois de plus l’urgence d’une solution durable pour rétablir la paix et la stabilité dans cette région meurtrie par des décennies de conflits.