La République démocratique du Congo (RDC) intensifie sa lutte contre l’exploitation minière illégale. Trois ressortissants chinois ont récemment été condamnés à des peines de prison pour des activités illicites dans le secteur minier, un fléau qui impacte considérablement l’économie et l’environnement du pays.
Des condamnations exemplaires pour exploitation minière illégale
Le tribunal de Bukavu, capitale de la province aurifère du Sud-Kivu, a condamné mardi soir trois citoyens chinois à sept ans de prison. Ces individus ont été reconnus coupables d’achat et de possession illégale de minéraux, selon le quotidien Le Potentiel.
Les accusés ont également écopé d’une amende de 600 000 dollars pour blanchiment d’argent et séjour illégal en RDC. Lors de leur arrestation le 4 janvier, les autorités ont saisi 10 lingots d’or et une somme de 400 000 dollars, des preuves accablantes de leurs activités illicites.
Un phénomène récurrent dans le Sud-Kivu
Cette condamnation s’inscrit dans une série d’arrestations récentes. Le 20 décembre 2024, 17 autres ressortissants chinois avaient été appréhendés pour exploitation minière illégale dans le territoire de Walungu, toujours au Sud-Kivu. Parmi eux, 15 ont été extradés vers la Chine après des procédures judiciaires.
Un signal fort contre l’exploitation illégale
Le gouvernement congolais entend renforcer ses efforts pour protéger ses ressources naturelles. Cette condamnation envoie un message clair aux exploitants illégaux, mettant en lumière les conséquences juridiques et financières de ces pratiques.
Des enjeux cruciaux pour la RDC
Riche en ressources naturelles, notamment en or et en coltan, la RDC est souvent confrontée à des activités minières illégales qui compromettent son développement économique et aggravent les tensions locales. Ces condamnations marquent une étape importante dans la lutte pour une exploitation responsable et bénéfique aux communautés locales.