La récente rencontre entre le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tiani, et les Premiers ministres du Mali, du Burkina Faso et du Niger a marqué une étape cruciale pour l’Alliance pour le Sahel (AES).
Une rencontre stratégique pour l’avenir de l’AES
Lors de cette audience, le général Tiani a prodigué des conseils avisés aux chefs de gouvernement des trois nations membres. Il a insisté sur l’importance d’une coopération renforcée pour relever les défis communs, notamment en matière de sécurité et de développement économique.
Jean-Emmanuel Ouédraogo, Premier ministre du Burkina Faso, a qualifié les échanges de très fructueux. « Le président Tiani nous a donné des orientations claires pour répondre aux aspirations des peuples de l’AES », a-t-il déclaré, mettant en avant la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de politiques publiques communes.
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Un symbole d’unité et de solidarité
La rencontre s’est également inscrite dans un cadre symbolique fort. Les Premiers ministres ont assisté à la clôture du championnat national de lutte traditionnelle du Niger, un événement emblématique qui reflète l’unité culturelle et l’harmonie entre les peuples de l’AES.
Selon Jean-Emmanuel Ouédraogo, cette visite a inspiré de nouvelles perspectives pour la Confédération. « Nous envisageons des projets ambitieux pour renforcer notre alliance », a-t-il ajouté.
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Une coopération renforcée pour des défis communs
Face à l’insécurité croissante et aux défis économiques, cette rencontre témoigne de la volonté des dirigeants de l’AES de travailler main dans la main pour construire un avenir meilleur. Les sages conseils du président Tiani tracent une voie claire pour une alliance plus forte et plus résiliente.