Le Chancelier allemand Olaf Scholz a vivement critiqué Elon Musk, l’accusant de tenter d’influencer les élections anticipées en Allemagne. Cette déclaration s’ajoute à un débat houleux autour du rôle grandissant de Musk dans la politique européenne et mondiale.
Musk, accusé de fragiliser l’Europe
Selon Scholz, Elon Musk, PDG de X, SpaceX et Tesla, agit pour affaiblir l’Europe. « Une Europe faible est dans l’intérêt de ceux pour qui la réglementation constitue une limite inappropriée à leur pouvoir », a déclaré le Chancelier. Robert Habeck, vice-chancelier et ministre de l’Économie, a également fustigé le « système » du milliardaire, l’accusant de promouvoir des logiques contraires aux valeurs européennes.
Soutien controversé à l’AfD
Le mécontentement monte après les récentes déclarations de Musk. Sur la plateforme X, il a qualifié l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) de « dernière lueur d’espoir » pour le pays. L’AfD, parti d’extrême droite, a récemment grimpé dans les sondages, atteignant 20,5 % des intentions de vote. Musk a même prédit une « victoire épique » pour le parti.
Ces déclarations ont renforcé les inquiétudes sur une possible ingérence extérieure. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a dénoncé cette influence, soulignant qu’elle constitue une menace pour la démocratie.
Un débat sur la démocratie et la régulation numérique
L’impact croissant des géants de la tech dans les affaires politiques pousse l’Europe à s’interroger sur la régulation numérique. Pour Scholz et Habeck, Musk représente un défi majeur à surmonter pour protéger les institutions démocratiques.
Un appel à la vigilance
Alors que l’Allemagne se prépare à des élections cruciales, ces tensions rappellent l’importance de contrer les ingérences extérieures. L’Europe devra trouver un équilibre entre innovation technologique et préservation des valeurs démocratiques.
