Dans une récente interview télévisée, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie du Niger, a accusé l’armée ivoirienne d’entraîner des déserteurs de l’armée nigérienne et des agents subversifs sur le sol ivoirien. Selon Tiani, ces formations, qui se dérouleraient sur la base militaire française du 43e BIMA, auraient pour objectif de déstabiliser le Niger. Ces accusations ont été largement relayées, provoquant une réaction immédiate.
Réponse de l’armée ivoirienne
Face à ces allégations jugées « extrêmement graves », l’État-major général des armées ivoiriennes a publié un communiqué officiel pour réfuter ces accusations. L’armée a fermement rejeté ces propos, les qualifiant de « dénués de tout fondement » et soulignant l’absence de preuves concrètes. Le communiqué précise également que les Forces armées de Côte d’Ivoire restent pleinement mobilisées pour garantir la défense et la sécurité de leur pays.
Engagement pour la paix et la stabilité régionale
L’armée ivoirienne a réaffirmé son engagement historique pour la paix et la stabilité de la région. Elle a réitéré sa volonté de continuer à coopérer avec ses voisins et à contribuer positivement à la sécurité régionale. De plus, l’État-major ivoirien a appelé les autorités nigériennes à se concentrer sur les défis sécuritaires internes du Niger, précisant que ceux-ci demeurent « loin d’être résolus ».
Contexte des relations tendues
Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Niger sont tendues depuis le coup d’État de juillet 2023, qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Ce climat de méfiance persiste, exacerbé par les récents échanges diplomatiques.