Le mariage, souvent perçu comme un accomplissement social, continue de susciter des débats passionnés, comme en témoignent les commentaires sous une récente publication de Femme Unique. La publication, abordant les préoccupations d’une influenceuse de 29 ans encore célibataire, a engendré un flot de réactions contrastées, oscillant entre soutien, moqueries et critiques acerbes.
« Est-ce qu’elle veut d’un Ivoirien ? » : le poids des stéréotypes
La question de Franck Willy N’doly, « Est-ce qu’elle veut d’un Ivoirien ? », met en lumière une problématique persistante : les préjugés basés sur les origines ou les préférences culturelles dans le choix d’un partenaire. Ce commentaire reflète une pression sociale omniprésente où le célibat tardif est souvent analysé sous l’angle des choix personnels ou culturels.
Le soutien spirituel ou le jugement moral ?
De nombreux internautes ont choisi d’apporter un soutien teinté de spiritualité. Kelly Evina exhorte à « prier son Dieu seulement », un appel à la foi comme remède à l’attente.
D’autres, comme Marielle Poro, prônent la patience et dénoncent les unions précipitées : « Il vaut mieux se marier tard avec la bonne personne que souffrir dans un foyer instable. »
Mais ce soutien n’empêche pas certaines critiques : Alain Torres Ngansop n’hésite pas à juger sévèrement, associant le célibat à des choix de vie passés : « Lorsque tu avais 20 ou 23 ans, on t’a demandé en mariage, mais tu as préféré aller de lit en lit. »
Un mariage tardif : émancipation ou échec ?
Ce débat reflète un dilemme social persistant. Alors que certaines femmes revendiquent le droit de choisir leur partenaire et leur moment, d’autres sont confrontées à des attentes culturelles rigides.
Marielle Poro résume bien la controverse : « De nos jours, 80 % aiment le mariage plus que le mari, résultats : divorces à la chaîne. » Un avis partagé par Miradie Mawela, qui appelle à la concentration sur soi-même : « Concentre-toi sur toi-même au lieu de souffrir entre de mauvaises mains. »
Un débat révélateur d’une pression sociale constante
Les réactions révèlent un point crucial : le célibat des femmes, surtout passé un certain âge, reste une thématique jugée et commentée par la société. Entre foi, pression culturelle et jugement moral, cette discussion montre à quel point la question du mariage reste centrale dans de nombreuses sociétés.
Et vous, pensez-vous que le célibat tardif est une forme d’échec ou un choix d’émancipation ?