L’administration de Donald Trump a lancé une opération de déportation de grande envergure ce vendredi 24 janvier, visant à expulser des centaines de migrants clandestins jugés « criminels illégaux » des États-Unis. Cette action, saluée par la Maison-Blanche, survient seulement quelques jours après l’investiture du président et marque une nouvelle étape dans sa lutte contre l’immigration illégale.
Une opération de déportation massive
Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, a annoncé que 538 migrants clandestins avaient été arrêtés lors de cette vaste opération menée dans plusieurs villes américaines. Parmi eux, on trouve des individus recherchés pour des crimes graves, notamment un « terroriste présumé », des membres du gang Tren de Aragua, et des personnes condamnées pour des crimes sexuels sur mineurs. Des centaines de ces personnes ont été expulsées via des avions militaires.
🚨TODAY: The Trump Administration arrested 538 illegal immigrant criminals including a suspected terrorist, four members of the Tren de Aragua gang, and several illegals convicted of sex crimes against minors.
— Karoline Leavitt (@PressSec) January 24, 2025
Des arrestations et des tensions locales
Les agents des services d’immigration et des douanes (ICE) ont mené des descentes dans des villes comme Boston, Denver, et Miami, dans le but d’arrêter des étrangers recherchés pour des délits commis dans leurs pays d’origine ou pendant leur séjour aux États-Unis. Cependant, ces actions ont suscité des tensions, notamment à Newark, New Jersey, où l’ICE a effectué une arrestation controversée sans mandat, incitant des protestations locales, y compris du maire Ras Baraka.
Des oppositions juridiques et politiques
Le recours accru à l’ICE a également provoqué des réactions dans certaines juridictions, comme à New York, où les autorités locales s’opposent à la coopération avec les agents de l’immigration. La procureure générale de l’État, Letitia James, a souligné que le président ne pouvait pas forcer les autorités locales à appliquer des politiques d’immigration fédérales. Le maire de New York, Eric Adams, a réaffirmé son soutien aux communautés immigrées, déclarant qu’elles ne devraient pas se cacher et devraient continuer à accéder aux services publics.
Une politique d’immigration stricte
Cette opération de déportation massive illustre la politique d’immigration stricte promue par l’administration Trump. Bien que la situation fasse débat, elle souligne l’engagement de l’exécutif américain à renforcer le contrôle des frontières et à expulser ceux jugés responsables de crimes.