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Entre le 13 et le 18 janvier 2025, la République démocratique du Congo (RDC) a enregistré 888 cas suspects de variole du singe, également appelée mpox, selon un rapport du ministère de la Santé publique. Aucun décès n’a été signalé durant cette période, bien que le taux de complétude des données reste de 76 %. Ce bilan est toutefois moins critique que les semaines précédentes, où des pics de contaminations et de décès avaient été observés.
Les provinces les plus touchées par l’épidémie
Huit divisions provinciales de santé concentrent 88,5 % des cas suspects et 96 % des décès. Parmi elles, les provinces du Sud-Kivu, de la Tshuapa et de la Tshopo se distinguent avec 76 % des décès signalés. « Ces chiffres montrent l’urgence de renforcer les mesures sanitaires dans les zones les plus touchées », a déclaré un représentant du ministère.
Avancées sur le front de la vaccination
À Kinshasa, 13 506 personnes ont été vaccinées lors de la deuxième phase de vaccination, dont 13 116 ayant reçu une première dose. Des préparatifs sont également en cours pour vacciner les populations à risque dans la prison de Bukavu, bien que la couverture vaccinale des contacts reste limitée. La vaccination des jeunes de moins de 18 ans est encore en attente de l’approbation des autorités pharmaceutiques.
Une vigilance accrue pour contrôler l’épidémie
Depuis le début de 2024, la RDC a recensé 69 158 cas suspects, dont 15 074 confirmés et 1 392 décès. Les campagnes de vaccination et le suivi rigoureux des cas suspects restent au cœur des efforts pour contenir la propagation. « L’efficacité des campagnes et une vigilance accrue restent essentielles pour protéger la population », rappelle le ministère de la Santé. Avec des initiatives renforcées, la RDC espère freiner l’avancée de la variole du singe et réduire son impact sur la santé publique.